Voici l’histoire de deux Auvergnats vivant depuis plusieurs années à Paris qui, Covid-19 oblige, ont dû revoir leurs projets de voyages et réfléchir au « monde d’après », plus local et raisonné.
Redécouvrir leur terre de cœur, celle qui leur a fait aimer les grands espaces et les montagnes, était une évidence ; le faire à bord d’un combi était un rêve.
On oublie la Californie, bienvenue dans le Cantal !
Un récit de Jeanne Mathé – PHOTOS : CLÉMENT MOUSSIÈRE
PREMIÈRE NUIT SOUS LES ÉTOILES
Le début de notre escapade commence par une nuit inaugurale de camping sauvage dans les montagnes du Sancy, face à une vue dégagée sur la vallée. Le soleil se couche, les voitures se font rares sur la route, et quelques camping-cars sont stationnés sur des emplacements aux alentours. Les lumières de la ville dansent au loin et nous adoptons un autre rythme.
L’agitation urbaine est derrière nous, il est temps de profiter du calme et du silence. Il est temps de faire des choses simples et pourtant inhabituelles : ranger nos téléphones portables, griffonner des impressions sur un carnet, profiter de la lumière si douce. Je regarde le livre que j’avais apporté avec moi, me disant que les soirées pourraient être longues, mais je ne suis pas sûre de vouloir m’évader, découvrir un ailleurs et une autre histoire que celle que je vis à l’instant présent. La fraîcheur commence à nous effleurer les épaules.
Nous sommes excités de préparer notre « chambre avec vue », orientée Est pour ne rien perdre du spectacle demain matin. Nous relevons le toit du van et découvrons un espace étonnamment douillet et confortable. Il est même possible d’ouvrir la toile sur l’avant, nous permettant de nous coucher le regard sur l’horizon, emplis d’une rêverie propre aux nuits étoilées.
Découvrez la suite de ce récit dépaysant au cœur du Cantal dans le N°#001 du magazine Auvernha.
Pour en savoir plus
Retrouvez cet article dans le n°1 de auvernha
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